Alpha et Oméga Partie 2, chapitre 3

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Ce récit est la suite de : Alpha et Oméga, Partie 2. Chapitre 2
il y a 1 mois

Une semaine plus tard, je recevais un coup de téléphone de Liz, me suppliant de venir avec eux au club, le samedi. Comme d’habitude, je me suis laissé convaincre… Sauf, que je ne faisais que jouer les accompagnatrices. En aucun cas, je ne participerai au show. Je portais donc une petite robe rouge dos nu, cintrée à la taille et des escarpins noirs. Mes mèches de devant étaient retenues par une pince et le reste de ma chevelure était libre. J’étais sagement assise à une table, pendant que Liz et Fitg, étaient partis se préparer pour leur représentation.

Enfin sagement... Mes yeux suivaient avec un intérêt certain, l’homme en train de libérer son modèle des cordes, sur la scène. Pourquoi cet intérêt me direz-vous ? Parce qu’il ne s’agit de nul autre que de Luc. Surpris ?? Alors imaginez-moi, quand je l’ai vu monter sur scène sous le pseudonyme de Maître Attila ! Je suis tellement plongée dans ma contemplation, que je ne sens pas la personne arriver à ma table. Je la vois uniquement, lorsque Luc quitte la scène et que je me tourne vers mon verre.

  • Lou, il faut que l’on parle !
  • Tout d’abord, mes respects Maître Léone et non, je ne crois pas.
  • Je ne me rappelais pas que tu étais rancunière.
  • Je ne le suis pas. Je suis juste prudente. Une fois, pas deux !
  • Je me suis déjà excusé pour cela ! souffle t-il mécontent
  • Oui, effectivement. Et après, il n’y a plus rien eu. Alors que me voulez-vous ?
  • Toi !

Je me suis mise à rire discrètement, car Fitg et Liz, venaient de commencer leur démonstration.

  • Avant de commencer à penser vouloir quelque chose de moi, vous feriez bien de commencer par expliquer à votre Soumise, que c’est votre volonté et non pas la mienne !

Je l’ai vu devenir écarlate et sa main attrapa mon bras.

  • Explique-toi !
  • Lâche-moi !
  • EX-PLI-QUE-TOI !!
  • Mais tu me fais mal…

Je vis une main se poser sur celle de Théo et une voix dire :

  • Cette jeune femme vient de vous demander de la lâcher.
  • De quoi vous mêler vous ? Je n’autorise personne à intervenir dans mes histoires avec ma Soumise.

Luc et moi avons levé les sourcils au même moment et de la même manière.

  • Votre Soumise, vraiment ? C’est étrange, mais je ne vois nulle part une marque d’appartenance sur cette jeune femme.
  • Et toc !!

Théo retira sa main de mon bras et partit fort mécontent. Tout en massant mon bras, je dis à mon sauveur.

  • Merci de votre intervention.
  • Mais de rien… euh….
  • Ozalee, Lou pour les amis
  • Lou dit-il avec un sourire
  • Maître Attila, hein…

Je le vis rougir et je ne pus retenir un rire.

  • Désolé, on m’a demandé un pseudonyme et je ne savais pas quoi dire. Puis, je vous ai revu avec Attila sur le ventre. Je me suis dit que si ça passait pour un Alpha, ça passait pour un dominant. Vous êtes fâchée ?
  • Moi ? non ! Lui, ça je n’en sais rien, il faudra lui poser la question. Dis-je avec un sourire en coin.
  • Vous êtes bien taquine Lou ! Je ne dirai pas ce que cela mérite… Si je puis-me permettre, qui était cet homme ?
  • Maître Léone, mon ancien Maître.

La surprise fut tellement grande, qu’il faillit s’étouffer avec son verre de champagne. Je lui expliquais un peu mon histoire, sans trop rentrer dans les détails, afin qu’il comprenne un peu plus. Liz et Fitg nous rejoignirent après leur représentation et une salve d’applaudissement. Cela faisait une petite demi-heure quand un couple monta sur la scène. Enfin « monta » est un bien grand mot, car la pauvre fille tremblait comme une feuille. Son visage me disait quelque chose. Des yeux verts, des cheveux blonds… Nom de dieu, la soumise de Théo !! Mais quelque chose clochait. Elle semblait le supplier de ne pas faire ça. Mais pourquoi ? Il venait de la mettre dos à lui et de lui retirer son corset. Tous mes signaux d’alertes étaient au rouge. Mais pourquoi ?

Puis, je compris. Il n’était pas parti pour une séance, mais pour une punition. Le fouet qu’il prit, me le confirma. Il ne s’en était jamais servi sur moi et à juste titre. Je ne l’avais jamais poussé à bout, au point qu’il veuille s’en servir. « Le punitif », voilà comment il l’appelait. Et il portait bien son nom. J’avais vu le résultat sur d’autre ! Et je compris aussi pourquoi, il voulait s’en servir. Il avait compris le sens de mes paroles de toute à l’heure !

Je me suis levée d’un bond et j’ai retiré mes chaussures. Je suis littéralement passée par-dessus la table. Hors de question que je te laisse faire mon grand, même pas en rêve !!!! J’ai fonçais jusqu’à la scène, mais jamais je n’arriverai à temps pour l’arrêter. Et je ne suis pas arrivée à temps pour arrêter le coup effectivement. Par contre, j’étais arrivée à temps pour me mettre sur la trajectoire du fouet.

Je confirme, il porte très bien son nom. Un cri a été poussé ainsi que mon pseudo. Moi, j’ai retenu le cri de douleur. Mais la soumise de Théo avait criée en entendant le claquement du fouet. Avant qu’elle ne se rende compte, que ce n’était pas sur elle qu’il était tombé. Le coup m’avait ouvert, je le sentais. Cependant, je ne bougeais pas d’un millimètre. Théo était fou de rage

  • Ozalee, pousse-toi de là !!!
  • C’est hors de question !

Plus personne ne respirait dans le club. En tout cas, c’était l’impression que j’avais. On aurait pu entendre un ange passer. Théo releva le fouet et un second coup s’abattit sur le haut de ma cuisse gauche. Je pliais la jambe sur le coup, puis je repris ma position de rempart. Théo jeta le fouet sur le sol, s’approcha de moi, passa sa main dans mes cheveux, me bascula la tête en arrière en resserrant son poing.

  • Qu’est-ce que tu cherches à faire Cassandra ? A me mettre encore plus en colère !!!
  • Tu n’as pas besoin de cela pour moi, je te signale…
  • Qu’est-ce que tu veux ? Prendre sa place ? Ca peut se faire si tu veux !
  • De toute manière, je ne bougerai pas de là. Mais je serais toi, j’y réfléchirai à deux fois. Je ne me défilerais pas, tu le sais. Par contre après, j’expliquerai à tout le monde, la raison de cette punition. Et je serais curieuse de savoir, comment tu te justifieras alors que c’est toi le responsable. C’est toi qui ne l’as pas prévenu de tes intentions. Sa réaction a été humaine et la tienne cruelle ! Tu veux me punir, vas-y, fais-le !

Il hésita pendant quelques secondes puis, me relâcha. Il détacha sa soumise et l’a pris dans ses bras. Je me remis à respirer et me dirigeai vers ma table. Liz se jeta dans mes bras.

  •   Tu vas bien ?
    
  • Oui, ça va. Plus de peur que de mal.
  • Viens-ici !

La voix polaire de Fitg me fit sursauter ainsi que Luc. Ils se levèrent tous les deux à mon arrivée. Fitg se mit en face de moi, passa sa main dans mes cheveux, resserra le poing (décidément…), puis me fit rejoindre le sol, jusqu’à ce que je me retrouve en boule à ses pieds, sa main toujours dans mes cheveux.

  • Si, il ne s’était pas passé ce qu’il s’est passé ces derniers temps et si tu étais ma soumise, tu serais en train de recevoir la correction que tu mérites !!
  • Je suis désolée, Monsieur…
  • Tu peux !

Fitg retira sa main de mes cheveux et je me relevai avec prudence. Luc se rapprocha de moi et passa sa main sur la blessure se trouvant à droite de mon cou.

  • Nous devrions désinfecter cette blessure et celle de votre cuisse. Claude, vous auriez une trousse de secours.
  • Suivez-moi, nous avons une petite infirmerie.

J’allais me mettre en marche, quand Luc me prit dans ses bras et emboîta le pas à Claude. Nous entrâmes dans l’infirmerie, Luc m’allongea sur le lit et Claude lui donna le nécessaire. Pendant qu’il désinfectait mes plaies, Luc dit

  • Vous avez été courageuse. Stupide mais courageuse.
  • J’ai déjà entendu cela quelque part.
  • Fitg n’aurait pas du vous traiter ainsi.
  • Il était en colère.
  • Peut-être, ce n’est pas une raison cependant.
  • Je vais vous poser une question : Qu’avez-vous ressenti en me voyant sur la trajectoire du fouet ?
  • J’ai eu peur.
  • Bien, Fitg aussi. Mais en plus, il me connait. Il sait que qu’importe ce qu’il se serait passé, jamais je ne me serais enlevée du chemin.
  • Alors, il aurait du vous punir !
  • Hey, je croyais que vous étiez de mon côté !!!!

Luc à poser un regard sur moi si intense, que je n’ai pu le soutenir. Il déposa un pansement sur chacune de mes plaies et me reprit dans ses bras.

  • Pas quand vous vous mettez en danger. D’ailleurs, comme punition pour ce soir, je vous invite à dîner Lundi soir et vous avez interdiction de refuser.
  • Elles sont intéressantes vos punitions !
  • Cassandra !!
  • D’accord, d’accord, j’accepte.
  • Bien !

Nous sommes retournés auprès de Fitg et Liz et la soirée se termina sans autre incident. Il était quasiment 4h du matin quand, je retrouvais la douce chaleur de ma couette.

Le dîner du Lundi soir, se passa à merveille. Luc est un homme charmant, agréable avec beaucoup de discussions. Il ne se passa rien ce soir-là, même si j’ai invitée Luc à venir boire un dernier café à la maison. Pendant un mois, nous nous sommes vu régulièrement. Pour le plaisir de se voir et d’être ensemble évidemment et, pour organiser la visite de sa classe.

Et puis un soir, arriva ce qu’il devait arriver. La fusion des corps. Je flottais sur un petit nuage en arrivant au secteur ce matin-là. J’entrais dans la salle de préparation et pris connaissance des événements de la nuit. Rien d’anormal, c’était une bonne chose. Je préparais le petit déjeuner de la meute, quand Fitg arriva :

  • Tu es en retard !!
  • … faute ….. réveil, ….. pas sonné me répondit-il d’une voix pâteuse
  • Franchement, tu pourrais avoir un peu plus de considération pour ta femme !!
  • Pas là. Partie tôt.

Ouh lààà !!! S’il commençait à parler version télégramme, ça craignait. Je lui ai dégagé le chemin jusqu’à la cafetière, afin d’éviter les embrouilles.

  • Prends le temps de petit-déjeuner, je m’occupe de la meute. Et non, le café en perfusion n’est pas autorisé ! (rire)
  • Toi contente. Plus d’habitude. Pourquoi ?
  • Je t’expliquerai après ton premier café.

J’ai rejoins l’enclos en rigolant. Tant qu’il n’aurait pas bu son premier café, il serait totalement inefficace. Et avoir une discussion version télégramme est certes très drôle (si, si, je vous assure ! On a essayé une fois avec Liz, on a bien rigolé) mais très tortueux pour suivre donc… Je donne son petit-déjeuner à la meute, et lance le reste des fruits dans l’enclos d’été. Ils s’amuseront à chercher un peu. J’ouvre d’ailleurs l’accès à l’enclos quand une brise se lève.

C’est agréable, je m’étire doucement et me demande comment organiser la visite de la classe de Luc. Puis, j’entends un vague « Assy….Tion !!! » et je me retrouve sans comprendre, la tête dans l’herbe avec 50 kilos en plus sur le dos. Je sens une truffe froide dans mon cou qui me sniffe avec application. Puis un grognement de mécontentement. Je grogne en retour. Le loup descend de mon dos et je me redresse. Attila revient me sniffer de partout. Puis tout d’un coup, il se met à me léchouiller de partout. Je rigole et le repousse. Mais Môssieur n’est pas d’accord. Alaska s’approche, renifle l’air et tout d’un coup, me fonce dessus. Je suis harcelée à coup de câlins. Les loups se roulent et se frottent contre moi. J’ai l’impression d’être passée dans un rouleau compresseur, couvert de poils. Après 10 minutes de lutte acharnée pour pouvoir me sortir de cet amas de câlins, Les loups me reniflent encore une fois, puis apparemment satisfaits retourne à leur petit déjeuner.

Je me relève, un peu perdue et totalement décoiffée. Je ne ressemble plus à rien. Je retourne à la salle, après avoir récupéré les gamelles. Fitg se retourne et se plie en deux de rire.

  • Quand tu auras fini de te fiche de moi, il faudra qu’on se décide à préparer les enrichissements.
  • Je suis désolé Cass, mais j’ai l’impression que tu viens de te rouler dans l’herbe !
  • Ah ben c’est un peu le cas oui ! Sauf qu’il faut rajouter deux boules de 50kg, décidés à me refaire une beauté !!!
  • Mais, qu’est-ce qu’il leur a pris ?
  • Mon odeur… soufflais-je
  • Quoi ton odeur ?
  • Elle a changée et cela ne leur as pas plu ! Fichus Alphas !!!!
  • Attends, une odeur ne change pas comme ça ! il faut que… Ohhhh !!
  • Oui. Ohhhhh !!! Pas la peine d’en faire tout un plat !!
  • Ah ben il était temps !!
  • Fitg !!!!
  • Je sens que leur rencontre dans 15 jours, va être très drôle.
  • Ne m’en parle pas ! Je vais me doucher…

Si, je dois subir ce type de « remise à niveau » à chaque fois, cela ne va pas le faire. Ces deux espèces de monstres, vont devoir si habituer. C’est vrai que, je n’avais jamais eu ce type de relation, depuis que je les ai trouvés.

Merci pour ce récit, qui montre une fois de plus, le caractère bien trempé de Cassandra
J'aime beaucoup, merci pour ce ""chat-pitre""" Miaou
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